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Olivier F. Delasalle
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Olivier F. Delasalle

Confucius et la rectification des noms

OFD, 2 novembre 2025

On trouve l’expression « rectification des noms » (正名) employée pour la première fois chez Confucius, dans les Entretiens, un ouvrage qui compile l’ensemble des maximes et des apophtegmes qui lui sont attribués.

Pour comprendre ce qu’il entend par rectification des noms, il nous faut nous plonger dans la contexte historique qui est celui de Maître Kong, le premier et le plus grand des sages chinois.

Notre histoire commence donc pendant la période des Printemps et des Automnes (-770, -481), dans la plaine du fleuve jaune, le cœur de la civilisation chinoise.

C’est une période trouble. La dynastie des Zhou, qui, jusque là, était à la tête du système féodal, a fini par tomber. Le territoire royal, dont les ressources sont épuisées, attaqué au nord et à l’ouest par des populations extérieures, ne tient plus le choc. A tel point qu’après l’assassinat du Roi You en – 771, son fils déménage la capitale vers l’est, à Chengzhou, où d’autres petits états lui restent fidèles.

Le système féodal qui, jusque là, plaçait le roi tout au sommet, et les ducs, en vassaux, à la tête des différentes provinces, s’effrite. Le roi de Zhou n’est plus que l’ombre d’un dirigeant : il doit constamment s’appuyer sur des armées extérieures pour sa sécurité, et ne règne plus réellement que sur un petit territoire.

Pendant cette période, le nombre de royaumes est en flux constant : à l’émiettement initial, se succèdent des périodes de conquêtes. Les anciens vassaux se sentent pousser des ailes. Bien que continuant à reconnaître l’autorité du roi, c’est un nouveau système qui se met en place, un système dans lequel la compétition pour le pouvoir est ouvert. Quatre royaumes principaux finissent par émerger et un jeu d’équilibre des forces se développe.

Au sein même de ces différentes entités, les dissensions grondent tout autant : les grandes familles de la noblesse cherchent à s’emparer du pouvoir et, lorsqu’elles n’arrivent pas à évincer le duc, elles s’arrogent tous les leviers du pouvoir et le laissent en place comme un fantôme impuissant.

La nostalgie de l’âge d’or des Zhou est grande, et certains rêvent du jour où l’on remettra de l’ordre dans le royaume et où le roi sera à un nouveau un véritable roi.

C’est à cette époque que vit Confucius. De son vrai nom Kong Qiu Zhongni (孔丘仲尼), il naît en 551 avant notre ère dans le royaume de Lu, un petit état situé en bordure du puissant royaume de Qi.

Son père, issue d’une famille noble déclassée en raison de la réorganisation du système politique, meurt peu de temps après sa naissance, et il est donc élevé par sa mère.

Très jeune, il s’intéresse aux rites : on le voit par exemple jouer avec des cubes comme s’il agissait d’objets rituels.

A dix-sept ans, sa mère décède. Le jeune Confucius fait alors des efforts considérables pour localiser la tombe de son père, dont il ignorait l’emplacement, afin que les parents soient enterrés ensemble.

Il se marie peu de temps après et très vite lui naît un fils : celui-ci aura un fils, qui aura un fils : l’arbre généalogique de Confucius est l’un des mieux préservé au monde. On compte au moins deux millions de personnes qui descendent de lui, et Kung Tsui-chang, le chef de famille actuel depuis 2009, est de la soixante dix-neuvième génération !

Revenons à Maître Kong. Jeune père de famille, il devient un petit fonctionnaire du royaume de Lu. Confucius occupe diverses fonctions mineures, mais réussit à chaque fois brillamment. On le nomme intendant : on admire la précision de ses comptes. On le nomme préposé au bétail : celui-ci ne s’est jamais aussi bien porté et les têtes se multiplient.

Toujours à cette période, il demande à partir au pays de Zhou, où se trouve l’empereur déchu, afin d’approfondir sa connaissance des rites. Selon l’historiographie, c’est là qu’il rencontre Lao Tseu, autre grand sage de l’époque, qui était responsable de la bibliothèque royale.

En le raccompagnant, ce dernier lui dit :

«  Celui qui est intelligent et qui est profond observateur est près de mourir, car il critique les hommes avec justesse ; celui dont l’esprit est très savant, ouvert et vaste, met en péril sa personne, car il dévoile les défauts des hommes ».

A son retour dans le pays de Lu, Confucius commence à avoir de nombreux disciples.

Dans les années qui suivent, la situation intérieure du pays se détériore. Le duc Zhao finit par perdre le pouvoir et par mourir en exil. A l’âge de trente-cinq ans, ne supportant plus la nouvelle donne, Confucius s’exile avec quelques uns de ses étudiants dans le pays de Qi.

Le royaume en question connaît des troubles similaires à ceux des royaumes voisins, pris dans la tourmente d’une féodalité en pleine décomposition depuis que son centre a éclaté.

Le duc Jing arrive à la fin de son règne. Son premier ministre Chen Qi s’est de facto arrogé le pouvoir, et la succession est en mauvaise voie. Pour avoir choisi de ne pas nommer son fils aîné comme héritier du duché, une guerre de succession entre les différents fils pointe à l’horizon.

C’est dans ces circonstances que le duc demande son opinion à Confucius, dont la réputation en tant d’administrateur et en tant que sage le précède, sur la manière de gouverner.

Confucius répond, laconique :

« Que le seigneur soit un véritable seigneur, que le ministre soit un véritable ministre, que le père soit un véritable père, que le fils soit un véritable fils. »

Après un moment de stupéfaction, le duc de Qi répond :

« Voilà qui est bien dit ! Si le seigneur n’est pas un véritable seigneur, le ministre un véritable ministre, le père un véritable père et le fils un véritable fils, comment pourrais-je être sûr de rien ? » (Entretiens, XII, 11)

Les choses sont claires : le chemin à parcourir pour redresser la situation est évident. Le duc doit se comporter en duc, et pour se faire, remettre le ministre à sa place. L’un règne, l’autre gouverne : chacun doit se conformer à sa fonction.

Non solum sed etiam : le duc, en tant que père doit se comporter comme tel : c’est son fils aîné qui doit lui succéder afin de garantir la légitimité du futur souverain et tuer dans l’œuf les révolutions de palais. Ceci fait, les fils, quant à eux, devront se comporter comme tels. Le fils aîné deviendra le futur souverain, et les puînés devront rentrer dans le rang.

Dans la bouche de Confucius, tout semble limpide.

Mais l’enthousiasme est de courte durée. Un conseiller de l’ombre ne voit pas ce petit fonctionnaire du royaume de Lu d’un bon œil.

Il murmure à l’oreille du duc de Qi.

« Les lettrés sont des sophistes qu’on ne peut prendre pour modèle et pour norme. Arrogants, et ne suivant que leurs propres opinions, on ne saurait leur faire diriger le peuple. » (Sema Tsien, Mémoires historiques, chapitre 47)

Un complot finit par s’ourdir contre maître Kong. Il en informa le duc, qui, las, lui répondit :

« Je suis vieux, je ne puis me servir de vous. » (Entretiens XVIII, 3)

Ce qui devait arriver au royaume de Qi arriva. Le duc de Qi ne suivit pas les conseils de Confucius. Il ne désigna pas de successeur clair, et le premier ministre Chen organisa son assassinat afin de s’emparer définitivement du pouvoir. Voilà ce qui arrivait lorsque le seigneur n’était pas un véritable seigneur.

Au-delà de l’intérêt historique de l’anecdote, le passage est connu pour être l’un des premiers exemples de la rectification des noms. L’expression n’est pas encore employée explicitement : avant d’être une théorie il d’abord une praxis. Les mots ont un sens, ils désignent des réalités tangibles, et il s’agit de s’y conformer si l’on veut que la voie du monde fonctionne.

Confucius remercié par le duc de Qi, revient au pays de Lu.

Et voilà qu’il retrouve une situation politique relativement similaire. Le clan le plus puissant sont les Ji. A la mort du duc Zhao, en exil, ils ont manoeuvré pour imposer le successeur. Au lieu de choisir l’héritier naturel du duc de Zhao, son fils, ils ont réussi à imposer le frère de Zhao, qui règne sous le nom de duc Ding.

Mais de la même manière que l’empereur Zhou ne règne plus que sur le papier, le duc de Ding est en réalité contrôlé par la famille Ji. Le premier biographe précise : « ainsi, dans le pays de Lu, depuis les grands officiers jusqu’aux fonctionnaires subalternes, tous s’arrogeaient des droits usurpés et s’éloignaient de la droite voie ». (Sima Tien, Mémoires historiques, ch. 47)

Confucius ne veut pas servir ce gouvernement-là, d’autant que pour lui, le seul pouvoir légitime serait celui du duc. Il se retire et se consacre à l’étude des classiques du temps passé, reflet de l’âge d’or des Zhou. Comme il aime le rappeler à ses disciples :

«Je ne créé rien de nouveau, je ne fais que transmettre l’enseignement des anciens (Entretiens VII, 1).»

Son école prospère, sa renommée grandit, et, bientôt, il sera appelé à de grandes fonctions.

Nous sommes en 505 avant l’ère courante.

Revenu dans son pays natal, Confucius s’est retiré des affaires. Il s’adonne à l’étude, l’étude par excellence : celle des classiques.

Mais voilà que Yanghu, un puissant membre de la famille Ji, insiste : il veut que Confucius le serve.

Refus du sage.

Yanghu tente un coup d’état pour s’arroger le pouvoir et réduire l’influence des autres clans. Erreur qui lui est fatale : vaincu, il s’enfuit dans le pays de Qi.

Yanghu parti, Confucius peut revenir aux affaires ; il a cinquante-et-un ans. Le duc Ding, le nomme gouverneur de la petite ville de Zhongdu. Cela semble être un poste modeste, mais il s’y adonne avec toute son ardeur et ses talents d’administrateurs fleurissent aussitôt. En à peine un an, ses politiques sont répliquées par les villes voisines. Il est ensuite nommé vice-ministre des travaux publics : en quelques mois, il réforme la répartition des terres et règle un problème concernant la sépulture du précédent duc (le duc Zhao, qui était mort en exil), qui avait été installée à l’écart de la nécropole habituelle.

A peine un an plus tard, Confucius est promu ministre de la justice. Son travail essentiel consiste à juger les affaires difficiles. La criminalité recule ; la société s’apaise : c’est un succès éclatant. Il est également chargé d’une affaire diplomatique délicate entre le royaume de Lu et le royaume de Qi, qui est alors bien plus puissant. Il s’en tire de façon éclatante et gagne la confiance du premier ministre. Pour le récompenser, il est nommé vice-premier ministre. A cinquante-quatre ans, Confucius devient le troisième personnage le plus important du royaume de Lu.

Voyant le pays de Lu prospérer, le duché de Qi finit par s’inquiéter. A ce rythme-là, Lu va bientôt devenir l’hégémon, l’état qui va avoir la précédence sur les autres dans le système multi-polaires en place. Après plusieurs tentatives déjouées par Confucius, le duc de Qi envoie quatre cents chevaux et quatre-vingt femmes au duc de Lu. Pendant trois jours, ce dernier néglige les affaires de l’état.

On dit à Confucius qu’il va peut-être être temps de partir.

Celui-ci refuse.

«  Le prince de Lu va bientôt faire le sacrifice Kiao, s’il envoie de la viande du sacrifice aux grands officiers [comme il est de coutume] je pourrai encore rester. » (Sima Tien, chapitre XLVII)

Pourquoi ? Confucius considère que les rites sont l’un des fondements de l’ordre social. Il représente en quelque sorte le versant symbolique de la culture : les négliger, c’est abandonner les règles qui régissent la société. Cela ne peut déboucher que sur le chaos.

Confucius critique abondamment les manquements rituels qu’il constate tout autour de lui et cette perspective découle directement de sa conception de la rectification des noms.

Voyant un objet rituel qui manifestement ne ressemble pas à son modèle originel, il s’exclame :

«  Un vase gu qui est censé être carré et qui est désormais rond, curieuse façon d’être un vase gu ! » (Entretiens VI, 25).

Mais ses critiques sont surtout dirigées vers la famille Ji, qui veut se prendre pour ce qu’elle n’est pas : des Vicomtes qui se prennent pour des ducs, et qui se rêvent des roi.

Confucius ne cache pas son mépris dans un épisode fameux lié à la danse. Celle-ci occupe, dans les rites de l’époque, une importance toute particulière. Le nombre de rangs de danseurs correspond au rang de la personne qui préside au rite. Huit pour le roi, sept pour le duc, etc.

En parlant de la manière dont la famille Ji pratique ce rituel, il dit :

«  Ils ont huit rangs de danseurs en train de danser dans la cour. Si ils sont capables de ça, de quoi d’autre sont-ils capables ? » (Entretiens III, 1).

Autrement dit : ils se mettent en scène comme si ils étaient des rois.

A nouveau, aucune théorie : seulement la praxis de la rectification des noms. Cette danse est détournée de sa fonction. Un clan capable de ça, de quoi d’autre est-il capable ?

Une autre fois, le chef de la famille Ji se rend au Mont Tai pour faire un sacrifice. Le Mont Tai est une montagne sacrée située qui se situait entre le pays de Lu et le pays de Qi. Les deux ducs s’y rendaient de façon alternée pour y présenter un sacrifice.

« Le chef de la famille des Ji fit un pèlerinage sacré au Mont Tai. Le Maître dit à Ran Qiu : n’as-tu pas réussi à l’empêcher ? Ran Qiu répondit : je n’ai pas pu. Le Maître s’exclama : Helas ! Devons-nous supposer que l’esprit du Mont Tai soit bien moins informé que des usages que Ling Fan ? (Entretiens, III, 6)

A nouveau, les Ji s’arrogent une fonction symbolique à laquelle il n’ont pas droit.

Après l’épisode du sacrifice Kiao, à l’issu duquel le duc n’a effectivement pas respecté le rite en envoyant une partie de la viande aux grands officiers, Confucius quitte le royaume de Lu en désordre et part pour Wei, qui se situe plein Ouest.

Commence alors une errance qui va durer quatorze ans et mener Confucius dans la plupart des duchés importants de l’époque.

En chemin, Zilou, l’un des disciples les plus proches du Vieux Maître, connu pour son esprit rude et son sang chaud, demande :

« Si le duc de Wei vous employait pour servir dans le gouvernement de son état, quelle serait votre première priorité ? »

Le Maître répondit : « Ce serait, évidemment, la rectification des noms ».

Le mot est enfin prononcé.

Zilou s’impatiente. Il ne comprend pas pourquoi. Confucius répond :

«  Si les noms ne sont pas rectifiés, les paroles ne seront pas en accord avec la réalité. Si les paroles ne sont pas en accord avec la réalité, les choses ne seront pas correctement accomplies. Lorsque les choses ne sont pas correctement accomplies, les rites et la musique ne fleurissent. Lorsque les rites et la musique ne fleurissent pas, les punitions et les pénalités n’atteindront pas leur but. Et lorsque les punitions et les pénalités manquent leur but, le peuple ne sait pas comment se comporter. C’est pourquoi l’homme de bien n’applique que des noms qui peuvent être utilisés de façon adéquate, et s’assure que ce qu’il dit peut être correctement mis en acte. L’homme de bien se garde de l’arbitraire de sa parole. C’est là tout ce qu’il y a à savoir ». (Entretiens XIII, 3)

Les noms sont à la base de l’ordre social. Losqu’ils sont atteints, plus rien ne peut fonctionner. Lorsque le langage est utilisé à tord et à travers, pire, lorsque plus personne ne se conforme au nom qui lui est donné, le pouvoir politique ne peut que dégénérer et la société se déliter.

Confucius résuma tout cela en une formule lapidaire :

« Gouverner, c’est rectifier. » (Entretiens XII, 17)

Le lien profond entre les deux se perd à la traduction. En chinois, le mot « gouverner » (政) contient le radical « rectifier » (正).

Ce jour-là, il ajoute, à Ji Kang, qui lui demandait ce qu’était gouverner :

« Si vous montrez l’exemple en vous corrigeant vous-même, qui osera être incorrect ? »

Tout est posé. Dans cette perspective, la rectification des noms commence par la politique. Le souverain doit la pratiquer afin que tout le reste suive : les ministres, les fonctionnaires, et, de proche en proche, le reste de la société.

Pour autant, pour Confucius, ce n’est pas l’idéal. Pour lui tout commence par l’individu.

« Ne te soucies pas de savoir si personne n’a entendu parler de toi, mais cherche à devenir une personne digne d’être connue » (Entretiens, IV, 14).

Malheureusement, Confucius ne verra jamais la rectification des noms achevée. Son rêve de résurrection de l’âge d’or de la dynastie des Zhou s’effacera en deux siècles à peine : une nouvelle dynastie, les Qin, arrivera et réunifiera les royaumes combattants d’une main de fer sans que les Zhou n’ait un rôle à jouer. Les écrits de Confucius seront même brûlés avec bien d’autres ouvrages.

Mais entre temps, d’autres auront repris le flambeau. D’autres auront développé la notion de rectification des noms. Deux siècles après sa mort, arrive un nouveau penseur, dont les écrits vont éclairer la question sous un nouvel angle et la transposer de la pratique à la théorie : Xun Zi.


Sources

La plus ancienne biographie de Confucius dont nous disposons se trouve au chapitre XLVII de l’ouvrage intitulé Shiji, de Sema Tsien, traduit en français par Edouard Chavannes, l’un des grands orientalistes français de la première moitié du XXème siècle.

Elle est disponible sur le site : https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_historiques/47

La meilleure biographie contemporaine, qui croise les sources traditionnelles avec l’état de nos connaissances historiques actuelles est Confucius, a guide for the perplexed, de Yong Huang.

Sur la philosophie chinoise en général : Anne Cheng, Histoire de la philosophie chinoise. Le chapitre 2 traite de Confucius, avec toute une section consacrée à la rectification des noms. On trouve en anglais l’œuvre classique de Fung Yu-Lan, A History of Chinese Philosophy. Cf volume 1, chapitre 4 et spécifiquement la section 3 sur le sujet qui nous intéresse.

Les traductions de Confucius sont pléthores. Préférer en français celle de Pierre Ryckmans (Les Entretiens de Confucius, chez NRF, collection Connaissance de l’Orient), et en anglais celle de Edward Slingerland, chez Hackett Publishing, dont l’appareil critique et les introductions sont fort utiles pour comprendre Confucius en son époque. C’est celle que j’ai utilisée comme canevas pour les traductions qui parsèment cet article.

Sur la période historique qui fut celle du philosophe, voir The Cambridge History of Ancient China (Cambridge University Press, 1999) qui couvre, en mille pages, et de façon fabuleuse, toute l’histoire de l’antiquité chinoise jusqu’à la veille de l’unification en 221 avant notre ère. Voir notamment le chapitre 8 sur les Printemps et les Automnes, et le chapitre 11, qui traite longuement de Confucius.

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