Journal d’un civil (163) La houtzpah

Dimanche 17 mars.

Il y a des pays, que je ne nommerai pas (mais ils se reconnaîtront), qui s’imaginent qu’Israël est, au mieux, une dépendance, au pire une colonie. Que c’est eux qui décident ce qu’on peut ou ne peut pas faire, et qui se permettent même d’expliquer quand doivent se tenir nos élections, et quel candidat il faut choisir (ou ne surtout pas choisir).

A ce pays, ainsi qu’à tous les autres, le premier ministre actuel a répondu. Je ne prends pas la peine de le nommer explicitement, parce qu’en faisant cette déclaration, c’est, à travers lui, n’importe quel autre premier ministre qui aurait dû s’exprimer ainsi.

Parfois ça va mieux en le disant.

« Depuis le début de la guerre, nous nous battons sur deux fronts : militaire et diplomatique.

Sur le plan diplomatique, nous avons réussi jusqu’à présent à permettre à nos forces de combattre d’une manière sans précédent pendant cinq mois entiers. Cependant, ce n’est un secret pour personne que la pression internationale augmente.

Au sein de la communauté internationale, certains tentent d’arrêter la guerre maintenant, avant que tous les objectifs n’aient été atteints. Ils le font en lançant de fausses accusations contre Tsahal, le gouvernement d’Israël et le Premier ministre israélien.

Ils le font en essayant de provoquer des élections maintenant, au plus fort de la guerre. Ils agissent ainsi parce qu’ils savent que des élections maintenant arrêteront la guerre et paralyseront le pays pendant au moins six mois.

Que les choses soient claires : si nous arrêtons la guerre maintenant, avant que tous les objectifs aient été atteints, cela signifiera qu’Israël aura perdu la guerre, ce que nous ne permettrons pas. Par conséquent, nous ne pouvons pas succomber à cette pression et nous ne le ferons pas.

Au contraire, cette simple vérité ne fait que renforcer notre détermination à continuer à rejeter les pressions et à nous battre jusqu’au bout – jusqu’à la victoire totale. Aucune pression internationale ne nous empêchera de réaliser tous les objectifs de la guerre : Éliminer le Hamas, libérer tous nos otages et faire en sorte que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël.

Pour ce faire, nous opérerons à Rafah. C’est le seul moyen d’éliminer les brigades meurtrières du Hamas et d’exercer la pression militaire nécessaire à la libération de tous nos otages.

A cette fin, nous avons approuvé les plans opérationnels d’action à Rafah, y compris l’avancement des démarches d’évacuation de la population civile des zones de combat. Il s’agit d’une étape essentielle avant l’action militaire.

Ceux qui disent que l’action à Rafah n’aura pas lieu sont ceux qui ont également dit que nous n’entrerions pas dans Gaza, que nous n’agirions pas à Shifa ou à Khan Yunis, et que nous ne reprendrions pas les combats après la trève.

C’est pourquoi je le répète : Nous opérerons à Rafah. Cela prendra plusieurs semaines, mais cela se fera.

À nos amis de la communauté internationale, je dis : Avez-vous la mémoire si courte ? Avez-vous si vite oublié le 7 octobre, le massacre de Juifs le plus horrible depuis l’Holocauste ? Êtes-vous si prompts à refuser à Israël le droit de se défendre contre les monstres du hamas ? Avez-vous si vite perdu votre conscience morale ?

Au lieu de faire pression sur Israël, qui mène une guerre d’une justice sans pareille contre un ennemi d’une brutalité sans pareille, faites pression sur le hamas et son protecteur, l’Iran. Ce sont eux qui constituent un danger pour la région et pour le monde entier.

Quoi qu’il en soit, nous résisterons à toute pression et, avec l’aide de D.ieu, nous continuerons à nous battre ensemble jusqu’à la victoire totale*. »

Fin du 163ème jour, 17 mars 2024, 7 Adar II 5784.

*מאז תחילת המלחמה אנחנו נלחמים בשתי חזיתות – בחזית הצבאית ובחזית המדינית.

בחזית המדינית, הצלחנו עד היום לאפשר לכוחותינו להילחם באופן חסר תקדים במשך חמישה חודשים מלאים. אבל אין זה סוד שהלחצים הבינלאומיים נגדנו מתגברים.

בקהילה הבינלאומית יש מי שמנסים לעצור את המלחמה עכשיו, לפני השגת כל יעדיה. הם עושים זאת על ידי הטחת האשמות שווא נגד צה״ל, נגד ממשלת ישראל ונגד ראש ממשלת ישראל.

הם עושים זאת על ידי מאמץ להביא לבחירות עכשיו, בעיצומה של המלחמה. ואת זה הם עושים כי הם יודעים שבחירות עכשיו יעצרו את המלחמה, וישתקו את המדינה לפחות לשישה חודשים.

אז שיהיה ברור: אם נפסיק את המלחמה עכשיו, לפני השגת כל יעדיה, המשמעות היא שישראל הפסידה במלחמה, ואת זה לא נאפשר. לכן אסור לנו להיכנע ללחצים הללו, ולא נכנע להם.

להפך, האמת הפשוטה הזאת רק מחזקת את הנחישות שלנו להמשיך להדוף את הלחצים ולהמשיך להילחם עד הסוף – עד לניצחון המוחלט. שום לחץ בינלאומי לא יעצור אותנו מלממש את כל מטרות המלחמה: חיסול החמאס, שחרור כל חטופינו ולהבטיח שעזה לא תהווה עוד איום נגד ישראל.

כדי לעשות זאת, נפעל גם ברפיח. זאת הדרך היחידה לחסל את שארית גדודי המרצחים של החמאס, וזאת הדרך היחידה להפעיל את הלחץ הצבאי הדרוש לשחרור כל חטופינו.

לשם כך, אישרנו את התוכניות המבצעיות לפעולה ברפיח, לרבות קידום הצעדים לפינוי האוכלוסיה האזרחית מאזורי הקרבות. זהו שלב הכרחי לקראת הפעולה הצבאית.

אלה שאומרים שהפעולה ברפיח לא תקרה, הם אותם אלה שאמרו שלא ניכנס לעזה, שלא נפעל בשיפאא, שלא נפעל בח׳אן יונס ושלא נחדש את הלחימה לאחר ההפוגה.

ולכן אני חוזר ואומר – נפעל ברפיח. זה יקח כמה שבועות, וזה יקרה.

ולידידינו בקהילה הבינלאומית אני אומר: הזיכרון שלכם כל כך קצר? כל כך מהר שכחתם את ה-7 באוקטובר, את הטבח הנורא ביותר שבוצע נגד יהודים מאז השואה? כל כך מהר אתם מוכנים לשלול מישראל את הזכות להגן על עצמה נגד מפלצות החמאס? כל כך מהר איבדתם את המצפון המוסרי שלכם?

במקום ללחוץ על ישראל שנלחמת מלחמה שאין צודקת ממנה, נגד אויב שאין אכזר ממנו, תפנו את הלחצים שלכם נגד החמאס ונגד הפטרון שלה – איראן. הם אלה שמהווים סכנה לאזור ולעולם כולו.

אנחנו, בכל מקרה, נעמוד מול כל הלחצים, ובעזרת ה׳, נמשיך להילחם יחד עד לניצחון המוחלט.״