Journal d’un civil (121) Les slogans

Dimanche 4 février.

Les maladies à rebondissements continuent. Les enfants alternent : un coup mon fils, un coup ma fille. Ça dure un jour, ça s’arrête, le second prend le relais, ça dure un jour, ça s’arrête, et le premier reprend.

Le week-end de deux jours est devenu un week-end de trois jours, qui va probablement devenir un week-end de quatre jours.

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Journal d’un civil (120) Shabbat Yitro

Samedi 3 février.

Sortie de shabbat, 18h45

La journée s’est passée presque comme un shabbat habituel, si ce n’est que je ne suis pas sorti. Mon fils est le dernier de la liste à être tombé malade. Il est rentré jeudi soir de l’école en me disant qu’il était fatigué et qu’il voulait aller s’allonger. Ça ne lui ressemble pas. J’ai pris sa température et effectivement : 38,5°C. Hier, il n’avait plus de fièvre, mais il avait encore besoin de se reposer. Et aujourd’hui, il n’est pratiquement pas sorti non plus. Repos à la maison avant de reprendre la semaine.

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Journal d’un civil (119) Verbatim III (jan.)

Vendredi 2 février.

J’ai discuté avec un certain nombre d’Israéliens qui se trouvent actuellement au Royaume-Uni et aux États-Unis ou qui en sont revenus récemment, et ils m’ont dit que les réactions qu’ils ont eues lors de leurs échanges avec les habitants (les vrais) ont été extrêmement positives et encourageantes.
Ces personnes comprennent très bien ce à quoi nous avons affaire et la menace que cela représente pour elles. Bien entendu, cela ne correspond pas du tout à l’impression que l’on peut avoir sur les réseaux sociaux et dans les médias. Cela renforce fortement l’idée que les protestations et manifestations généralisées contre Israël sont organisées et financées.
Oren Barsky, 1er janvier.

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Journal d’un civil (117) Verbatim II (décembre)

Mercredi 31 janvier.

Depuis le début de la guerre, je note des citations, des bouts de phrase et des tweets qui me paraissent intéressants, amusants, pertinents ou impertinents. Ils s’accumulent et, plutôt que de les savoir disparaître dans l’abîme électronique du fichier sauvegardé « pour plus tard » mais qu’on ne réouvre jamais, je préfère les rassembler en un même lieu. Mouture du mois de décembre.

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Journal d’un civil (116) La grosse chaussure

Mardi 30 janvier.

Aujourd’hui est passé comme au ralenti. On attend toujours la réaction américaine suite à l’attaque iranienne contre la base située en Jordanie. L’information principale, selon Reuters, est que Biden a choisi quelle serait la réaction. Et selon un article dans Politico, une fois qu’il donnera son feu vert, celle-ci sera mise en œuvre dans les deux jours. Elle devrait concerner plusieurs cibles.

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Journal d’un civil (113) Shabbat Beshalah, Jour de commémoration international de la shoah

Samedi 27 janvier.

Aujourd’hui, je patauge à nouveau dans la maladie. J’hésite à dire que c’est l’acte II : ça pourrait aussi être un nouveau virus, qui, ayant discuté avec le précédent, a trouvé un hôte accueillant. Pas de fièvre, mais une fatigue terrible et un mal de crâne épique.

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Journal d’un civil (112) La Cour Internationale de Justice (II)

Vendredi 26 janvier.

Ce matin, tout le monde se réveille à une heure absurde. J’ouvre le bal à quatre heures, comme tous les matins depuis un moment. Impossible de me rendormir. A quatre heures vingt, mon fils se lève : il vient dans la chambre et me demande s’il peut s’allonger sur le canapé. Je lui dis bien sûr, et je l’accompagne pour voir s’il a tout ce dont il a besoin. Parfois, il se rendort ainsi, pelotonné sous une couverture au crochet faite par sa grand-mère. A quatre heures vingt-deux, ma fille se réveille en hurlant. Personne n’a fait de bruit : elle a dû faire un cauchemar. Elle est debout dans son lit, à pleurer à chaude larmes. Je lui donne un biberon en espérant qu’elle se rendorme. Elle ne se rendort pas. Et à quatre heures vingt-cinq, ma femme se réveille.

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